2. Se respecter et se faire respecter

Après la prise de conscience de son corps, la première dimension du respect de soi passe par son entretien. Par exemple, le refus de toute addiction, la pratique d’un sport, le soin de son apparence. Ainsi que l’amour de l’image de soi que renvoient les miroirs et le regard des autres. Et, si ce n’est pas le cas, de tout faire pour la changer et surveiller sa santé.

D’autre part, le respect de soi exige également de se préciser à soi-même ses valeurs. C’est-à-dire ce que l’on entend par le Bien et le Mal et d’en hiérarchiser les diverses formes. Par exemple, de décider ce sur quoi on est prêt ou non à transiger, de distinguer entre l’important et l’accessoire, entre la satisfaction immédiate et l’investissement dans une plénitude de plus long terme.

D’autre part, le respect de soi peut être définit par des vocables tels que: propreté, élégance, honnêteté, sincérité, politesse, savoir-vivre. Quels sont les vôtres?

En effet, le respect de soi suppose de prendre au sérieux quotidiennement ces mots et les valeurs qu’ils recouvrent. Ce qui conduit à ne pas se mentir, à ne pas s’épargner, à analyser et à comprendre ses échecs, à identifier ses responsabilités, à comprendre ce que l’on peut attendre et espérer de soi. A ne pas esquiver la vérité sur soi, sur ses tares, ses secrets de famille. A refuser de mourir sans avoir fait ce que l’on s’était promis d’accomplir.

Ensuite, le respect de soi conduit aussi à éloigner la haine de soi, à ne pas se mépriser, à penser qu’il y a nécessairement en soi quelque chose qui mérite d’être mis en valeur. D’autre part, il conduit aussi à ne pas chercher à tout prix à être plaint ou consolé. Mais à être prêt à admettre la réalité de mauvaises nouvelles ou de perspectives difficiles. C’est-à-dire à ne pas se morfondre et saisir dans le malheur de nouvelles opportunités. C’est pourquoi, le respect de soi conduit à trouver une force intérieure, à atteindre lucidité et intériorité, intégrité et courage. En effet, il fortifie le désir de vivre.

Ensuite, il prépare à affronter les aléas de la vie sans optimisme béat, ni pessimisme inhibant. C’est pourquoi, il renvoie une image sereine et positive de soi à son entourage et conduit à en être respecté: de fait, comment espérer être respecté d’autrui si on ne se respecte pas soi-même? Il conduit réciproquement, à respecter autrui, miroir et source du respect de soi.

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