L’unicité est l’autre versant de la solitude. En effet, même si plusieurs milliards d’individus vivent en ce moment même sur cette planète. Et même si des millions peuvent avoir des tâches identiques qui doivent être accomplies sur tous les continents. Aucun être humain, depuis l’aube des temps, n’est semblable à aucun autre. C’est pourquoi, chaque humain est unique et différent de tous les autres, biologiquement, géographiquement, culturellement, historiquement. Chacun dispose de caractéristiques que nul n’a jamais eues avant lui et que nul n’aura après lui. Parce que chacun a des pensées uniques et que chacun emprunte, pour penser et vivre, des itinéraires qui lui sont propres.
Chacun peut faire pour soi et pour d’autres, dans son travail et le reste de sa vie, des choses que personne d’autre n’a fait et ne pourra faire de la même façon. En effet, les exemples déjà évoqués ont bien montré que même le plus handicapé, le plus pauvre, le plus tragiquement éloigné de lui-même, le moins conscient de ses propres dons, peut apporter quelques choses de spécifique au monde, rendre un service unique, se trouver.
La quatrième étape de cette introspection est donc d’avoir une réflexion sur ce en quoi on est différent des autres. C’est-à-dire sur son unicité dans l’univers. Puis sur les circonstances qui ont pu nous conduire à l’avoir oublier. Et enfin, sur le soin à prendre pour ne plus la négliger.