Blessure n°2 : l’abandon

Réveil de la blessure de l’abandon

La blessure de l’abandon est différente de celle du rejet, même si la frontière est très mince. L’abandon serait dans l’énergie d’un “je ne peux pas” alors que le rejet d’un “je ne veux pas”. En effet, l’abandon, c’est lorsque l’on s’est senti délaissé par quelqu’un ou quelque chose d’autre. Par exemple, une mère qui travaille trop ou un père qui se focalise sur la cadet de la famille, …

La blessure se réveille entre la naissance et l’âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé. L’enfant ne s’est pas senti soutenu et a surtout manqué de nourriture affective. C’est pourquoi, cette blessure est ensuite vécue dans la vie adulte avec les personnes du sexe opposé.

Les personnes qui souffre de la blessure de l’abandon recherche de l’attention, un support et surtout le soutien de son entourage. Elles peuvent souvent se mettre en position de victime et voir même tomber malade pour que l’on s’occupe d’elle (inconsciemment). Elles ont de la difficulté à fonctionner seules et à se tenir droites. Les personnes dépendantes ont besoin de s’appuyer sur les autres personnes ou sur quelque chose. Elles font régulièrement des demandes, non par besoin, mais surtout pour avoir de l’attention. En vieillissant, elles sont de plus en plus angoissé à l’idée d’être seul.

Le masque de la blessure de l’abandon

blessure de l'abandon

Lorsque cette blessure s’active, c’est le masque de la Dépendance qui prend place pour moins souffrir.

Les personnes dépendantes ont sans cesse besoin de soutien, et ne se sentent pas complète si elles sont seules. Ainsi, elles développent des qualités de comédienne pour être la vedette dans une rencontre. C’est pourquoi, une autre de leur croyances est que PLAIRE est synonyme d’AIMER. D’un point de vue spirituel, nous avons tous besoin de nous rappeler ce que veut dire aimer véritablement. Beaucoup de personnes confondent “plaire” (séduction, beauté, superficialité, attraction…) et “être aimé” (respect, partage, bienveillance, soutien, etc).

Les personnes qui souffrent de la blessure d’abandon aiment ce qui est beau, esthétique, etc… Malheureusement, parfois ce qui brille peut être illusoire ! Certaines personnes sont fausses, manipulatrices et compensent ce vide par une façade très séduisante. C’est ainsi que se crée des relations déséquilibrées de dépendances affectives. Des liens d’amour envoûtants bercés d’illusions et d’attraction très forte mais dénués de respect et de bienveillance ( et donc d’amour véritable!).

Pour sortir de la blessure de l’abandon, il faudrait porter un regard moins naïf sur les belles paroles et les jolies cœur. Jouer aux jeux de la séduction sans accepter des relations creuses et superficielles. Sortir de la dépendance et se donner le droit de dire NON, ou d’exiger de la réciprocité! Lorsque les liens sont fondés sur le partage, l’écoute, la générosité, la bienveillance, l’intégrité, le respect, il n’y aura plus d’abandon. Il y aura des relations durables, vraies, sincères et rempli de bienveillance.

Les caractéristiques du dépendant

  • Le dépendant est le plus apte à devenir une victime, car il est prêt à se créer des problèmes simplement pour attirer l’attention sur lui. Il dramatise tout. En effet, ses problèmes deviennent presque salvateurs pour lui, car ils lui permettent de trouver le soutien qu’il apprécie tant.
  • Il peut sembler paresseux, alors qu’il a simplement du mal à se mettre au travail ou à faire des activités seul.
  • Il demande beaucoup de conseils, mais ne les écoute pas forcément. C’est pourquoi, ce qui compte surtout pour lui, c’est de voir qu’il est soutenu, que les autres s’intéressent à son problème.
  • Le dépendant est très attaché aux lieux, aux personnes, a du mal à ne pas être triste quand il part en vacances. Il a tendance à paraître chaleureux, aimable, pour que les autres ne l’abandonnent pas.

La plus grande peur du dépendant

Sa plus grande peur est la solitude, et il est prêt à faire de nombreux sacrifices pour l’éviter, ce qui peut faire croire aux autres qu’il aime la souffrance. Ce type de personnes ont souvent du mal à voir que leur couple ne va pas bien, elles préfèrent se cacher la vérité.

Attitudes et comportements liés à la blessure de l’abandon

  • Le dépendant a de la difficulté à fonctionner seul et à très peur de la solitude. Il cherche la présence et l’attention et a surtout besoin d’être soutenu par son entourage.
  • Le dépendant souffre souvent de tristesse profonde, étant seul ou non, sans trop savoir pourquoi.
  • Quand il est seul, il peut pleurer pendant longtemps, inconscient de s’apitoyer sur son sort.
  • Il provoque inconsciemment des drames ou des maladies pour attirer la pitié et l’attention.
  • Il développe une attitude de victime en croyant que c’est parce qu’il est malchanceux.
  • Le dépendant fusionne facilement avec les autres. En effet, il entre dans leurs émotions et souffrances, mais il se sert de leurs problèmes pour ramener l’attention sur lui.
  • Il exhibe un côté vedette, souvent dramatique dans sa façon de s’exprimer, afin d’attirer l’attention. C’est pourquoi, dans un groupe, il aime parler de lui et ramène souvent tout à lui.
  • Il s’accroche physiquement aux autres.
  • Le dépendant a de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. En effet, il demande des conseils ou l’avis des autres et peut même se montrer incapable juste pour avoir de l’aide.
  • Quand il s’occupe de quelqu’un ou lui rend service, c’est dans l’espoir que ce dernier s’occupera de lui en retour.
  • Il y a des hauts et des bas, un jour joyeux, un jour triste et il est facilement déstabilisé par ses émotions. C’est pourquoi, il a de la difficulté à terminer une relation lui fait faire beaucoup de pirouettes pour ne pas se retrouver seul.
  • En présence d’une personne en colère ou agressive, il s’écrase et devient comme un petit enfant qui a peur.
  • En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul et il choisit d’endurer une situation difficile plutôt que d’être seul.

kinesiologue marseilleL’aspect physique de la blessure de l’abandon

Le corps du dépendant manque de tonus. Corps long, mince avec un dos courbé et qui s’affaisse. Comme si la colonne vertébrale et les muscles ne réussissaient pas à maintenir le corps debout. Le corps du dépendant semble avoir besoin d’aide pour tenir. Le système musculaire est sous-développé, les épaules tombantes. D’autres parties du corps peuvent aussi être tombantes ou flasques. Par exemple : des fesses basses, des grands yeux tristes ou tombants.

  • Corps manquant de tonus
  • Système musculaire sous développé
  • Grands yeux tristes
  • Petite voix d’enfant ou plaintive
  • Lorsqu’il était enfant: malade, chétif ou faible
  • Asthme
  • Myopie
  • Hystérie
  • Dépression

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