Comment se faire respecter au travail ?

 

kinesiologue marseilleFaire respecter son temps

Votre temps est quelque chose de précieux. Tout simplement parce que votre temps est compté !  Au travail, la plupart des personnes pensent que le manque de respect s’exprime par des insultes. Cependant, le manque de respect au travail est dans 85 % des cas une personne qui ne respecte pas votre temps.

Par exemple, le collègue qui vient avec son café pour demander un service ou pour bavarder car il s’ennuie. La plupart des gens vont arrêter ce qu’ils étaient entrain de faire et accepter d’être parasité.

Si vous voulez faire respecter votre temps au travail, vous pourriez dans ce cas présent finir ce que vous étiez entrain de faire et lever les yeux pour lui dire la phrase suivante : “Ah! Tu as besoin de moi ! Ok je peux t’aider pour ce truc et ce truc. Mais là je suis occupé par contre je peux te consacrer 20 minutes à 15h juste avant la réunion.”

Face à une personne qui souhaite s’accaparer votre temps à votre travail, il y a 4 étapes à suivre dans l’ordre :

1. Validation de l’intéraction

Cela établit que vous êtes entrain d’accorder votre temps (ce que vous avez de plus précieux) à cette personne en la mettant dans une situation de demande. Votre interlocuteur se sentira redevable et en même temps vous vous positionnez avec la capacité d’apporter une solution à un problème précis. Parce que vous n’êtes pas une personne que l’on vient solliciter pour tout et n’importe quoi, n’est-ce pas ?

2. Borner sa participation

Mettre un cadre temporel va vous permettre d’éviter que l’on vous donne une montagne de travail !

3. Vous imposez votre calendrier et vous borner le temps que cela va prendre

Cette étape est la plus fondamentale. Vous pouvez décaler la sollicitation pour faire comprendre que votre bureau n’est pas l’auberge espagnol. Ensuite, vous reprogrammez avec un temps limité avec une autre obligation. Cela forcera votre collègue à aller droit au but.

4. Obtenir une validation verbale

Regardez la personne avec un grand sourire et demandez-lui si c’est ok pour elle 😉

5. Ne soyez pas trop disponible

Plus vous allez être disponible moins vous serez respecté. Par exemple, si vous accordez toute votre attention à votre conjoint ou à votre enfant. C’est-à-dire toujours être après lui, toujours réactif au moindre mouvements qu’il va faire, à sa moindre demande, toujours disponible pour lui… Cette personne va perdre du respect pour vous parce que votre attention/votre présence n’est pas rare. Votre interlocuteur va penser qu’il est plus important que vous puisque vous mettez toute votre attention sur lui.

Pour gagner le respect de votre entourage n’hésitez pas créer de la rareté en disant un peu plus souvent NON. Ou mettre une petite distance lorsque l’on se permet de vous manquer de respect. Ce qui est rare est précieux ! Apprenez à vous réappartenir et reprioriser ce qui est essentielle et ce dont vous avez besoin pour vous sentir bien.

 

Etablir une frontière entre la vie professionnelle et la vie privée

Au-delà du fait que l’on ne peut être et rester efficace au travail si l’on ne se ménage pas un espace pour soi en parallèle, il est fondamental pour une bonne santé mentale, d’avoir du temps pour se déconnecter psychiquement de son activité professionnelle, et ce indépendamment de nos besoins et de nos attentes spécifiques concernant notre vie personnelle. Les frontières entre vie privée et vie professionnelle peuvent se révéler non contenantes, c’est-à-dire, ne plus jouer leur rôle de limites, de plusieurs manières et pour plusieurs raisons.

kinesiologue marseilleOn peut d’abord citer un décalage, progressif ou brutal, de la frontière au niveau temporel. En effet, il est possible de glisser progressivement vers une situation ou l’activité professionnelle « dévore » le temps privé en empiétant concrètement sur des moments qui lui sont dédiés.

Le deuxième cas de figure, renvoie au fait que les frontières puissent être tellement floues, pour des raisons d’organisation du travail et/ou de nature de l’activité, que le travailleur se retrouve soit à devoir poser lui-même ses propres limites indépendamment de tout impératif extérieur, soit à devoir vivre en intégrant vie privée et vie professionnelle dans le même espace-temps.

Un dernier cas peut être mentionné concernant la porosité des frontières entre vie privée et vie professionnelle, c’est celui dans lequel le travailleur connait une répartition quantitativement équilibrée entre les deux sphères et évolue avec des frontières concrètement stables et solides, mais est mentalement et nerveusement envahi sur son temps personnel par les enjeux de son activité.

 

Reconnaître ses torts sans se dévaluer

Tant de conflits pourraient être résolus en quelques minutes. Il suffirait parfois que chacun ait le courage de reconnaître ses erreurs et de présenter ses excuses. Mais justement, pourquoi faut-il du courage pour s’inscrire dans une telle démarche ? Il est avant tout question d’ego et de peur. Admettre ses erreurs, c’est dévoiler ses failles, s’exposer au jugement des autres et redouter de perdre la face. Nous craignons – souvent à tort – d’entamer ainsi la confiance de nos collègues et de nos managers envers nous. Alors qu’en réalité, ce témoignage d’humilité est généralement accueilli favorablement.

1. Ne pas fuir ses responsabilités

La première étape consiste précisément à lutter contre le biais d’autocomplaisance. Que vous vous soyez aperçu(e) de votre erreur ou que vous ayez reçu un feedback pointant vos manquements, il n’est désormais plus temps de louvoyer. Si vous souhaitez préserver votre image, vous n’avez pas intérêt à rejeter la faute et à nier toute responsabilité.

D’autant qu’il arrive à tout le monde de se tromper. Ce n’est donc pas en refusant l’éventualité d’avoir commis une erreur que vous convaincrez de votre fiabilité. Au contraire, si vous ne reconnaissez jamais vos torts, que vos collègues vont-ils penser ? Que vous êtes infaillible ou plutôt que vous ne savez pas vous remettre en question ?

2. Présenter ses excuses

Ensuite, il convient de vous excuser auprès des personnes concernées. Il s’agit sans doute là de l’étape la plus délicate. Car pour beaucoup, cette démarche s’apparente à un aveu de faiblesse. Premièrement, il n’en est rien : s’excuser (ou, mieux, présenter ses excuses) requiert une dose élevée de courage, notamment afin d’aller à l’encontre de ses réflexes naturels. Mais surtout, quand bien même il s’agirait d’un signe de vulnérabilité, cela ne devrait pas vous arrêter. En effet, tout être humain possède des failles et les exprimer ne doit pas être un objet de honte.

Inutile toutefois d’opter pour des excuses publiques ou devant toute l’entreprise. Adressez-vous plutôt aux personnes directement affectées par votre erreur, en prenant vous-même l’initiative de cet échange. En revanche, n’attendez pas des autres qu’ils passent immédiatement l’éponge. Même si votre démarche est sincère, les dégâts provoqués par cet incident peuvent être difficiles à oublier. Laissez-leur donc du temps pour digérer et apprenez à vivre avec cette responsabilité : cela fait inévitablement partie du processus.

3. Trouver une explication… et une solution

Cependant, les excuses ne sont pas toujours suffisantes. Par exemple, si vous avez reçu un feedback négatif sur votre travail, vous ne pourrez vous contenter d’être désolé(e), surtout si ce n’est pas la première fois. Allez plus loin en trouvant les explications de ce manquement, sans toutefois vous perdre dans des justifications alambiquées. Peut-être avez-vous simplement manqué de temps ou mal compris la demande initiale ?

Reste, en dernier lieu, à trouver une solution pour que l’erreur ne se reproduise pas (ou plus). Car si les excuses et les explications sont généralement appréciées, une démarche proactive complète idéalement le tableau. Celle-ci traduit en effet votre détermination à vous améliorer et à tirer les leçons de l’incident. Proposez donc des solutions constructives et n’hésitez pas à écouter les suggestions de vos interlocuteurs. En fin de compte, ces conseils semblent tous relever du bon sens. Néanmoins, les appliquer peut s’avérer délicat, voire douloureux. Dans ce cas, l’embarras ne provient pas tant de la difficulté à admettre ses torts que de la manière d’accepter et de vivre ses propres erreurs. Ce qui peut représenter une véritable épreuve, en particulier pour les perfectionnistes et les individus souffrant du syndrome de l’imposteur.

 

Calibrer son comportement à son environnement

L’aisance relationnelle fait désormais partie des compétences les plus recherchées en entreprise, d’autant plus chez les managers. Cette qualité, qui peut être intuitive chez certaines personnes, peut fort heureusement être développée assez simplement, mais elle demande d’adopter un bon état d’esprit. Ecoute, respect mutuel, adaptation au contexte, clarté du discours : les atouts à s’attacher à développer son intelligence sociale sont nombreux.

1. L’observation

Pour démarrer sur une bonne base, il faut tout d’abord faire preuve d’observation. Il s’agit d’analyser le contexte, les personnes, les relations entre ces personnes, et les règles sociales qui régissent le lieu où vous vous trouvez.

Observer le langage non verbal des personnes présentes dans une pièce vous offre énormément d’informations sur le contexte émotionnel dans lequel vous vous trouvez. Leurs bras et leurs jambes sont-ils croisés, ou au contraire, ouverts ? Leurs regards sont-ils fuyants ou bien directs ? De cette façon, vous pourrez adapter plus facilement votre attitude et votre comportement à la ou les personnes qui vous font face.

L’observation est une étape essentielle au bon développement de sa propre intelligence sociale. En effet, lorsque vous connaîtrez les objectifs, les motivations, les besoins des différentes personnes, vous pourrez ainsi vous-même vous adapter au mieux pour échanger efficacement avec celles-ci.

Enfin, cette première phrase vous permettra de faire le point sur les règles sociales régissant la situation. Dans le cadre professionnel, cela peut être : les pratiques de l’entreprise, le code vestimentaire , ou encore les règles hiérarchiques.

2. L’empathie

Par la suite, il s’agit de faire preuve d’empathie envers les différents collaborateurs de l’entreprise. On ne parle pas ici d’être une éponge sentimentale, mais bien de se mettre à la place de l’autre pour comprendre ce qu’il ressent. N’oubliez pas que chacun ressent les émotions différemment. Soyez donc attentif aux mots employés, afin de ne pas tomber dans le piège du décalage de perception.

Afin que l’autre se sente en confiance, et s’ouvre pleinement à vous, vous pouvez adapter votre niveau de langage au sien, ou encore synchroniser vos attitudes aux siennes. Si un de vos collaborateurs, par exemple, se tient d’une certaine manière, vous pouvez adopter la même que lui. Cela nouera d’autant plus de liens. C’est ce que l’on appelle le langage “empathique”.

Respectez toujours les opinions d’autrui, même si vous êtes en désaccord. En effet, vouloir montrer à tout prix à l’autre qu’on a raison est bien souvent perçue comme une agression. Faites au contraire preuve de respect. Evitez tout jugement hâtif, qui renverrait à vos propres valeurs, et ne faites pas preuve de généralité. Attachez vous également à faire preuve de clarté lorsque vous parlez. Ainsi, les messages seront correctement transmis et interprétés.

Et pour finir calibrez vos échanges pour trouver un juste équilibre dans vos échanges.

3. L’intelligence sociale

Vous pensiez que l’intelligence sociale était inné ? Détrompez-vous ! Il se développe tout le long de la vie. Travailler sur cet atout libérera votre authenticité et approfondira votre capacité de communication pour avoir de meilleur relation.

Il existe plusieurs points clés pour développer son inteligence sociale au travail : écouter les autres sans interrompre, donner son avis sans chercher à ce que l’autre y adhère absolument, rester spontané, admettre ses erreurs… Mais surtout : sourire ! Une personnalité souriante permet d’avoir une attitude invitante, et montre toute la confiance que vous avez en vous.

Ces 3 points – l’observation, l’empathie et le charisme – ne sont évidemment pas les seuls éléments à prendre en compte. Pour autant, commencer à vous exercer sur ces trois pratiques apportera très rapidement des résultats sur vos relations au travail. Vous verrez qu’elles sont également interdépendantes : vous percevrez des progrès à chaque niveau si vous accentuez l’une ou l’autre. Rappelez-vous de vous exercer quotidiennement pour ancrer ces nouveaux comportements !

Up