Histoire du Reiki

La vie du fondateur Mikao Usui

Le fondateur du Reiki est le japonais Mikao Usui, né en 1865. Son père l’éduqua selon les voies progressistes de l’empereur MEIJI, alors au pouvoir. Fervent méditant, de tradition familiale japonaise, Mikao Usui développa un intérêt particulier pour la méditation. Retenons que la méditation permet, avant tout, d’arrêter les souffrances de l’esprit. Mikao Usui avait un profond désir de transmettre ces méthodes à toute personne, quelle que soit sa culture. Ainsi, il s’intéressa à la guérison de l’esprit ; celle-ci produit en effet le bien-être. Puis il rechercha la création d’une pratique simple, laïque, agnostique et efficace. Elle devait notamment répondre au mal de vivre, que l’on soit croyant ou pas. Il fréquenta pour ses études un centre situé sur la montagne sainte Kurama Yama, près de la ville de Kyoto. S’y trouvait aussi un autre temple bouddhiste antique : le temple Kurama. Il appartenait avant tout à une branche bouddhiste japonaise à l’époque.

Le Reikiki

A Kyoto se trouvent alors moult bibliothèques et monastères qui protègent la plus importante collection de textes antiques japonais. L’histoire montre que Mikao Usui a fait énormément de recherches à cet endroit. Pendant de longues années, il continua à rassembler des textes et à les étudier.

En particulier, il découvrit probablement un texte très ancien nommé le « Reikiki ». Sa signification est : « le texte du Reiki ». Par ailleurs son origine remonte à l’empereur DAIGO. Il semblerait qu’Usui s’en inspira pour développer sa pratique du Reiki, parce que la similitude est grande.

Religion et Japon

Au Japon, la religion d’État était le shintoïsme. Pourtant, depuis l’apparition du bouddhisme dans le pays, la population s’en détournait de plus en plus. En somme, à l’époque de Mikao Usui, on naissait shintoïste… et on mourait bouddhiste ! Mais finalement, le but de ces deux disciplines restait identique : atteindre la plénitude. A vrai dire, le shintoïsme est une religion ancestrale du Japon et est antérieur à l’introduction du bouddhisme. Il se réfère d’abord au culte des ancêtres et à l’adoration de l’empereur.

D’un autre côté, le bouddhisme se réfère aux enseignements du bouddha sur la souffrance de l’esprit. Au contraire des idées reçues, le bouddhisme n’est pas une religion basée sur des divinités extérieures et supérieures. Mais les principes du bouddhisme reposent sur l’explication scientifique de la conscience humaine. Par exemple, ils démontrent comment passer de la souffrance à l’absence de souffrance (éveil de la conscience). La méditation est alors un véhicule pour vérifier ces enseignements.

Reiki, voie du milieu

Le texte du Reiki réconciliait parfaitement ces deux voies, bouddhiste et shintoïste, en une seule, japonaise. Il répondait en ce sens au dilemme d’Usui, percevable dans sa biographie : trouver une méthode de synthèse transdisciplinaire fiable pour répondre aux exigences des codes d’honneur familiaux et spirituels du chercheur qu’il était.

Naissance du Reiki et décès d’Usui

Au terme d’un long et dur labeur, Mikao Usui fit des recherches et méditations de toute sa vie une synthèse. Elle prit ainsi la forme d’une pratique qu’il nomma Reiki Traditionnel. Ainsi, après de longues recherches, Mikao Usui fonda le Reiki en 1922. Puis il l’institua au sein d’une société : la Usui Reiki Ryôhô Gakkai. Il avait consacré toute une vie à mettre au point sa pratique personnelle. Il était sur le chemin de sa réalisation pédagogique quand il décéda subitement d’une embolie cérébrale. En résumé, seulement quatre ans plus tard, en 1926… et sans avoir le temps de répertorier et d’inscrire les résultats des bénéficiaires de la pratique.

Le reiki orphelin

En effet, qui peut ignorer qu’il faut souvent dix à vingt ans à un fondateur pour faire évoluer sa clinique. Par exemple, pour prendre du recul, observer et comprendre les liens entre sa technique et les résultats obtenus. En un mot, il faut du temps pour élaborer une pratique de santé humaine, et la tester. Puis avoir le recul nécessaire sur ses effets. Ensuite l’adapter, avant de pouvoir élaborer des cursus de formation pour la transmettre. Et enfin de former des praticiens, et plus tard des enseignants.De plus, la tradition spirituelle de Mikao Usui étant orale, celui-ci transmettait son savoir par cette voie.

Par exemple, le Bouddha a laissé 250 tomes d’enseignement. Freud a laissé de nombreux écrits, dont les principaux ouvrages psychanalytiques comptent 23 volumes.Tandis que Mikao Usui n’a laissé aucun écrit. Il n’est donc pas difficile de comprendre que Hayashi se soit emparé de la pratique du Reiki au décès d’Usui et en ait fait son « remake », en transformant la méthode en pratique médicale. Puis qu’il l’ait fait passer en Occident via Hawayo Takata, qui a fini de dévoyer le sens profond de la démarche authentique.

Histoire du Reiki de Mikao Usui en synthèse

Voici ce qu’il faut retenir de l’histoire du Reiki de Mikao Usui :

  • Il a développé le Reiki en 1922. Décédé 4 ans plus tard, il a laissé la méthode embryonnaire.
  • La Usui Reiki Ryôhô Gakkai, société d’Usui, est incapable de fournir les écrits authentiques du fondateur, et de faire taire définitivement toutes les dérives du reiki, preuves à l’appui, puisque ces écrits n’existent pas. Elle possède seulement de rares descriptifs de quelques techniques. Mais sans aucune explications sur les tenants et aboutissants.
  • Les rares écrits d’Usui indiquent que le Reiki unit un travail de toucher (position des mains sur le corps) avec un travail de méditation. D’ailleurs, la définition de reiki donne le véritable sens de la méthode.
  • Le Reiki d’Usui a disparu à sa mort, puisque le fondateur n’a laissé aucune indication ou directive sur sa méthode.
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